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brunoune
26 février 2008

PREMIERS MOTS

huhu

huhu. Qui c'est le vilain qui fait rien qu'à glandouiller au bureau ? Je reconnais volontiers le côté, vite fait baclé de cette variation autour d'une phrase d'actualité. Mais, ça fait un post à pas cher.

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Commentaires
B
Oui Bamby. Ou alors changer le titre du poème de Paul Eluard. Genre liberté devient : <br /> " Pauvre con "<br /> Sur mes cahiers d'écolier<br /> Sur mon pupitre et les arbres<br /> Sur le sable de neige<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur les pages lues<br /> Sur toutes les pages blanches<br /> Pierre sang papier ou cendre<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur les images dorées<br /> Sur les armes des guerriers<br /> Sur la couronne des rois<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur la jungle et le désert<br /> Sur les nids sur les genêts<br /> Sur l'écho de mon enfance<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur tous mes chiffons d'azur<br /> Sur l'étang soleil moisi<br /> Sur le lac lune vivante<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur les champs sur l'horizon<br /> Sur les ailes des oiseaux<br /> Et sur le moulin des ombres<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur chaque bouffées d'aurore<br /> Sur la mer sur les bateaux<br /> Sur la montagne démente<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur la mousse des nuages<br /> Sur les sueurs de l'orages<br /> Sur la pluie épaisse et fade<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur les formes scintillantes<br /> Sur les cloches des couleurs<br /> Sur la vérité physique<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur les sentiers éveillés<br /> Sur les routes déployées<br /> Sur les places qui débordent<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur la lampe qui s'allume<br /> Sur la lampe qui s'éteint<br /> Sur mes raisons réunies<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur le fruit coupé en deux<br /> Du miroir et de ma chambre<br /> Sur mon lit coquille vide<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur mon chien gourmand et tendre<br /> Sur ses oreilles dressées<br /> Sur sa patte maladroite<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur le tremplin de ma porte<br /> Sur les objets familiers<br /> Sur le flot du feu béni<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur toute chair accordée<br /> Sur le front de mes amis<br /> Sur chaque main qui se tend<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur la vitre des surprises<br /> Sur les lèvres attendries<br /> Bien au-dessus du silence<br /> J'écris ton nom <br /> <br /> Sur mes refuges détruits<br /> Sur mes phares écroulés<br /> Sur les murs de mon ennui<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur l'absence sans désir<br /> Sur la solitude nue<br /> Sur les marches de la mort<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Sur la santé revenue<br /> Sur le risque disparu<br /> Sur l'espoir sans souvenir<br /> J'écris ton nom<br /> <br /> Et par le pouvoir d'un mot<br /> Je recommence ma vie<br /> Je suis né pour te connaître<br /> Pour te nommer"<br /> <br /> ça change tout comme ça...
B
Splendide ! "Casse-toi pauv' con" sur le fronton des mairies à la place de "Liberté Egalité Fraternité" ça aurait de la gueule aussi non ?
B
Effectivement. Plutôt crever !
J
c'est sûr que c'est pas toi qui t'abaisserait à dire un truc sympa
B
Cocotte > C'est parce que ce blog a une véritable éthique et n'est pas inféodé à un quelconque pouvoir !<br /> Jo > Vil flagorneur. Es-tu très objectif ?
brunoune
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